L'AÏKIDO par maitre NOCQUET
En Occident, nous sommes les enfants du Cartésianisme.
Nous cultivons l’intelligence, mais notre corps est malade.
Il est la proie de blocages, de tensions.
Ainsi, nous comprenons beaucoup de choses avec notre esprit, nous approuvons ou élaborons de très belles théories, mais lorsqu’il faut mettre en actes ces paroles, c’est moins évident…
Les bibliothèques sont remplies de livres que l’on vénère et qui renferment de nobles pensées philosophiques,
mais ces livres dorment.
Sur le terrain, les hommes se haïssent et se tuent :
il y a opposition entre le corps et l’esprit.
La pratique de l’AIKIDO permet de réconcilier le corps et l’esprit.
Le débutant s’inscrit souvent dans un cours pour apprendre à se défendre. Son professeur lui dit alors que, dans un premier temps,
l’ennemi à vaincre n’est pas à l’extérieur, mais en lui.
La seule compétition en AIKIDO est contre soi-même.
Il faut d’abord trouver son équilibre, unir corps et esprit.
Le débutant prend d’ailleurs rapidement conscience de ce dualisme : en effet, il voit les mouvements que montre son professeur, il les comprend, mais son corps est incapable de les effectuer.
Il se sait inefficace et en souffre.
La première étape consiste donc à débloquer son corps,
à éliminer tensions et blocages.
Peu à peu le corps, soutenu par la pensée, se meut, le mouvement naît, mais l’intellect est toujours présent.
Les mouvements sont encore gauches, heurtés.
La deuxième étape consiste, par la répétition inlassable des mêmes techniques, à faire en sorte que l’esprit décroche.
Le mouvement devient plus pur, moins heurté.
Le pratiquant a rendu son corps intelligent.
Le geste est spontané.
L’esprit est calme, serein, disponible.
L’efficacité apparaît mais paradoxalement elle n’intéresse plus l’AIKIDOKA qui se sent plus sûr de lui et donc a moins de choses à prouver.
Il est maître de sa technique.
Il est passé du stade de la compréhension au stade de la sensation.
Le MAITRE ne dit-il pas « Sentir est plus fort que comprendre » ?
Dans la troisième étape,
le réveil du corps permet à l’esprit d’être plus libre.
Le corps n’est plus une entrave, mais un tremplin pour l’esprit.
Le corps et l’esprit se soutiennent mutuellement et progressent ensemble. L’AIKIDOKA ressent par son corps que ses gestes,
son comportement physique ont un prolongement spirituel.
La pratique de l’esquive, l’art de canaliser les énergies sans les bloquer, le fait d’être physiquement disponible, réceptif, lui font découvrir
une philosophie de paix, de non-violence, d’altruisme.
Les mots que le débutant entend, apprécie et comprend avec sa tête,
sont ressentis au plus profond de son être.
Il n’y a plus, à ce stade, décalage entre le corps et l’esprit.
Ils font « UN ». L’AIKIDOKA est devenu un homme total.
Du fait de la transformation qui s’est effectuée en lui,
il découvre une autre manière de voir les choses, un art de vivre différent.
Mais il découvre aussi que pour lui, l’AIKIDO commence…
Nous cultivons l’intelligence, mais notre corps est malade.
Il est la proie de blocages, de tensions.
Ainsi, nous comprenons beaucoup de choses avec notre esprit, nous approuvons ou élaborons de très belles théories, mais lorsqu’il faut mettre en actes ces paroles, c’est moins évident…
Les bibliothèques sont remplies de livres que l’on vénère et qui renferment de nobles pensées philosophiques,
mais ces livres dorment.
Sur le terrain, les hommes se haïssent et se tuent :
il y a opposition entre le corps et l’esprit.
La pratique de l’AIKIDO permet de réconcilier le corps et l’esprit.
Le débutant s’inscrit souvent dans un cours pour apprendre à se défendre. Son professeur lui dit alors que, dans un premier temps,
l’ennemi à vaincre n’est pas à l’extérieur, mais en lui.
La seule compétition en AIKIDO est contre soi-même.
Il faut d’abord trouver son équilibre, unir corps et esprit.
Le débutant prend d’ailleurs rapidement conscience de ce dualisme : en effet, il voit les mouvements que montre son professeur, il les comprend, mais son corps est incapable de les effectuer.
Il se sait inefficace et en souffre.
La première étape consiste donc à débloquer son corps,
à éliminer tensions et blocages.
Peu à peu le corps, soutenu par la pensée, se meut, le mouvement naît, mais l’intellect est toujours présent.
Les mouvements sont encore gauches, heurtés.
La deuxième étape consiste, par la répétition inlassable des mêmes techniques, à faire en sorte que l’esprit décroche.
Le mouvement devient plus pur, moins heurté.
Le pratiquant a rendu son corps intelligent.
Le geste est spontané.
L’esprit est calme, serein, disponible.
L’efficacité apparaît mais paradoxalement elle n’intéresse plus l’AIKIDOKA qui se sent plus sûr de lui et donc a moins de choses à prouver.
Il est maître de sa technique.
Il est passé du stade de la compréhension au stade de la sensation.
Le MAITRE ne dit-il pas « Sentir est plus fort que comprendre » ?
Dans la troisième étape,
le réveil du corps permet à l’esprit d’être plus libre.
Le corps n’est plus une entrave, mais un tremplin pour l’esprit.
Le corps et l’esprit se soutiennent mutuellement et progressent ensemble. L’AIKIDOKA ressent par son corps que ses gestes,
son comportement physique ont un prolongement spirituel.
La pratique de l’esquive, l’art de canaliser les énergies sans les bloquer, le fait d’être physiquement disponible, réceptif, lui font découvrir
une philosophie de paix, de non-violence, d’altruisme.
Les mots que le débutant entend, apprécie et comprend avec sa tête,
sont ressentis au plus profond de son être.
Il n’y a plus, à ce stade, décalage entre le corps et l’esprit.
Ils font « UN ». L’AIKIDOKA est devenu un homme total.
Du fait de la transformation qui s’est effectuée en lui,
il découvre une autre manière de voir les choses, un art de vivre différent.
Mais il découvre aussi que pour lui, l’AIKIDO commence…
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